Nous savons déjà que l’utilisation des trotteurs a suscité une controverse au cours des 20 dernières années parmi les parents, les fabricants et les sociétés de garde d’enfants. Cependant, nous allons aujourd’hui analyser ce que la physiothérapie, conçue comme la science du traitement par : les moyens physiques, l’exercice thérapeutique, la thérapie de masse et l’électrothérapie selon l’OMS, pense de l’utilisation de ces appareils.
Respecter les processus du bébé
Selon la physiothérapeute Lorena Gutiérrez, spécialiste de la santé de la femme et de l’enfant, l’utilisation du déambulateur n’est pas bénéfique pour les enfants car elle modifie la phase de mouvement habituelle chez l’enfant.
Ce processus fait référence aux aptitudes volontaires que le bébé développe après la naissance pour apprendre à contrôler ses mouvements, dont beaucoup disparaissent progressivement pour faire place à de nouveaux progrès.
Vous devez savoir que l’utilisation du déambulateur oblige le bébé à adopter une position à laquelle il n’est pas préparé et que le mouvement que le bébé doit faire dans le déambulateur n’est pas le même que celui qu’il devra faire lorsqu’il marchera.
Par conséquent, de nombreux stimuli visuels, auditifs et d’équilibre dont l’enfant a besoin pour atteindre seul le stade de la marche sont limités.
Le marcheur est un obstacle
Il est totalement désavantageux pour le bébé de sauter des étapes de son développement moteur, car beaucoup d’entre elles se terminent par des déformations physiques et des retards cognitifs. Le petit doit développer son endurance physique par lui-même et apprendre à gérer la gravité afin d’atteindre la position debout, c’est-à-dire la position d’être debout et de tenir sur ses deux pieds.
Avant que le bébé puisse marcher, il doit obtenir un appui en quatre points, ce qui équivaut à ramper. Ensuite, il développe l’équilibre nécessaire pour un soutien en deux points.
Plus tard, le bébé a déjà la sécurité et la force musculaire nécessaires pour faire la position du monsieur avec soutien, c’est-à-dire mettre un pied par terre avec l’autre genou fléchi. Enfin, l’enfant sera capable de se lever et d’atteindre la position debout avec un soutien.
Pour tout ce processus, les stimuli et les mouvements que le petitou encore réalise mois après mois le virage, suivi du rampement, de la marche à quatre pattes, de la capacité à s’asseoir seul, de la position accroupie, entre autres. Mais, si vous le confinez à un certain âge à l’utilisation du déambulateur, vous poseriez un obstacle pour suivre son évolution naturelle.
Cependant, afin de bien comprendre les implications négatives que l’utilisation des déambulateurs peut avoir sur les enfants, nous allons en mentionner les principales conséquences :
- Pieds plats : Cela est dû au peu de contact du pied du bébé avec le sol.
- Des difformités dans les jambes : Pour la séparation prolongée des jambes dans le siège non ergonomique des déambulateurs.
- Déformations de la colonne vertébrale : Pour se reposer, le bébé se repose dans le siège, les jambes croisées et le dos courbé. Si cette position est prolongée pendant une longue période, elle peut entraîner des déformations.
Alternatives à l’utilisation du déambulateur
S’il est vrai que de nombreux parents utilisent le déambulateur comme une distraction et un véhicule pour donner plus d’indépendance à leur enfant, les risques d’accidents pour le bébé sont nombreux. C’est pourquoi nous proposons des alternatives plus sûres et plus efficaces qui n’affectent pas leur développement.
Corralitos
Les lits d’enfant ou les parcs sont des espaces sûrs pour les enfants car les barrières sont hautes et il sera difficile pour le bébé de grimper dessus. Ainsi, l’utilisation de cet espace plusieurs fois par jour, lorsque le bébé est déjà assis, et l’installation de quelques jouets éducatifs l’encourageront à poursuivre son développement moteur et cognitif.
Dans le parc, le bébé pourra se soutenir et se tenir debout tout seul, et même commencer à marcher de côté dans un espace surveillé.
Playmats
Si le bébé ne se tient pas encore debout, les tapis lui sont très utiles pour se mettre à quatre pattes, ramper pour renforcer sa colonne vertébrale et commencer à ramper, bien sûr, le tout en temps voulu.
Il est très important de permettre à l’enfant de mener à bien chaque processus progressivement et à son propre rythme, sans accélérer ou retarder le processus d’apprentissage. L’important, en tout cas, est d’offrir à l’enfant un espace sûr et adapté à ses besoins, dans lequel il peut se déplacer librement, sans risque d’accident et dans lequel il peut découvrir, petit à petit, chacune de ses capacités.
Autres avis
En consultant les différents forums sur la maternité, nous obtenons l’avis de parents qui disent que le fait que leurs enfants utilisent le déambulateur leur donne plus de temps libre car ils n’ont pas à être conscients du bébé à chaque instant.
Cependant, cet argument n’a pas beaucoup de sens, car si un bébé est placé dans un déambulateur, il n’est pas recommandé qu’il y reste longtemps, car les risques de souffrir d’une maladie ou d’une déformation physique augmentent beaucoup.
En ce sens, le Dr. Jesus Garrido, créateur du portail https://www.mipediatraonline.com/ prétend que le déambulateur altère le développement naturel du bébé, en plus d’être dangereux.
Cette dernière est due au fait que le dispositif donne à l’enfant une vitesse de déplacement à laquelle il n’est pas habitué et qui lui permet de faire des choses prématurément dans son développement. Le médecin estime que “c’est comme donner une moto de grande puissance à un adolescent : Il n’est pas sûr qu’il va s’y coller, mais les chances sont très, très élevées…”
Par conséquent, compte tenu de toutes les situations à risque auxquelles le bébé est exposé, plus l’altération physique que le déambulateur peut générer en raison d’une utilisation excessive et aveugle, la meilleure option est de renoncer à ce dispositif, de pratiquer un portage ergonomique avec le bébé et de lui permettre de vivre avec patience chacun de ses processus d’apprentissage.
Laisser l’enfant longtemps au sol, toujours sous surveillance, est également un élément important de son développement psychomoteur, car il sera stimulé à ramper, à se mettre à quatre pattes, à ramper et même à se lever. Ne vous précipitez pas pour penser que votre bébé doit marcher avant d’avoir un an, le mieux est d’attendre et de l’accompagner dans chacune de ses étapes de croissance.