Accueil » Les risques potentiels des couches pour bébé : ce que les parents doivent savoir sur les substances nocives

Les risques potentiels des couches pour bébé : ce que les parents doivent savoir sur les substances nocives

Vous êtes préoccupé par le bien-être de votre bébé et vous vous interrogez sur le choix des couches.
On a pu vous informer que certaines couches jetables contiennent des substances nocives pour la santé de votre enfant.
De quoi s’agit-il exactement et comment pouvez-vous les éviter ? Et surtout, comment trouver des couches plus saines ?
Trouvez dans cet article les réponses détaillées à ces questions.

Les risques liés aux substances nocives dans les couches

Un bébé utilise environ 4000 couches au cours de ses premiers mois de vie, ce qui signifie un contact fréquent avec ses parties génitales encore fragiles.
Selon un rapport de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) publié en 2019, de nombreuses substances chimiques potentiellement dangereuses ont été détectées dans les couches jetables de différentes marques, notamment :

– Des substances parfumantes et aromatiques pouvant provoquer des allergies cutanées, respiratoires ou des perturbations endocriniennes.

– Des résidus de pesticides tels que le glyphosate, classé comme cancérogène probable par l’OMS.

– Des dioxines et furanes, polluants organiques persistants susceptibles d’avoir des effets toxiques sur le système immunitaire, nerveux ou le développement.

– Des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), également cancérigènes probables, pouvant s’accumuler dans l’organisme.

– Des composés organiques volatils (COV) pouvant irriter les voies respiratoires ou affecter le système nerveux central.

Ces substances peuvent migrer dans l’urine ou les selles du bébé et être absorbées par sa peau ou ses muqueuses. Le rapport de l’Anses souligne que les seuils sanitaires réglementaires sont souvent dépassés pour ces substances, ce qui présente un risque sanitaire pour les bébés exposés à long terme.

Comment éviter les substances nocives dans les couches ?

Face à cette constatation alarmante, les autorités sanitaires ont demandé aux fabricants de couches de revoir leur procédé de fabrication et d’éliminer les sources de contamination. Une nouvelle étude, un an après la publication du rapport de l’Anses, a montré une amélioration globale de la situation avec une diminution du nombre de couches contenant des traces de substances nocives.

Cependant, le risque zéro n’est pas encore atteint, et il reste nécessaire d’être vigilant quant au choix des couches pour votre bébé. Pour limiter l’exposition aux substances nocives, privilégiez les couches certifiées bio ou écologiques.

Celles-ci garantissent l’absence ou la réduction des substances chimiques dans leur composition. Vous pouvez également vous fier aux labels tels qu’Ecocert, GOTS (Global Organic Textile Standard) ou Nordic Swan Ecolabel.

Autant que possible, évitez les couches parfumées ou colorées, qui contiennent souvent des substances allergènes ou irritantes. Préférez plutôt les couches blanches ou naturelles, sans ajout d’odeur artificielle.

Du bio pour les couches de votre bébé : une efficacité réelle ?

Vous vous demandez sans doute si les couches bio sont réellement plus sûres que les couches conventionnelles. La réponse est oui.

En optant pour du bio pour les couches de votre bébé, vous lui assurez un confort optimal et une protection efficace contre les substances nocives. Vous devez toutefois choisir des couches authentiquement bio, et non pas simplement étiquetées comme telles.

En effet, certaines couches dites bio peuvent contenir des substances nocives malgré leur appellation, comme l’a révélé le magazine 60 millions de consommateurs dans son enquête de 2020. Pour être certain de choisir des couches bio de qualité, vérifiez la composition et les labels des produits.

Les couches bio doivent être fabriquées à partir de matières premières issues de l’agriculture biologique, sans OGM, pesticides, chlore, parfum ni colorant. Elles doivent également respecter des critères écologiques, tels que la réduction des déchets, la limitation de la consommation d’eau et d’énergie, ou l’utilisation d’emballages recyclables.

Les labels bio ou écologiques représentent des gages de qualité et de sécurité pour

Revenir en haut de page